Cinéma

battlestar a écrit:

Ca, c'est de la bande annonce.
( le film a raflé une magistrale étoile à éviter sur la critique Studio / Ciné live... pas envie de péter quelques nez ? )

Je n'ai pas le control total de toutes les personnes impliquées dans ma redaction. Ils ont tous des noms d'emprunt en plus. Mais je vais les traquer sans relache.

Citation :

Sinon, bon je vois que tout le monde s'en fout mais l'irrésistible Ricky Gervais est sur écran ce mois-ci...

Je l'ai vu il y a quelques temps en DVD..

Un film complètement insignifiant.
Gervais ne me semblait pas très a l'aise dans la peau de ce personnage mal écrit, dont l'ouverture aux autres parait totalement fausse et qui ne développe aucune alchimie particulière avec son Side Kick Fantomatique interprété par Kinnear.
La réalisation est platounette et tente une ou deux fois de dynamiser l'ensemble (a grand coup d'FX cheap) sans grand succès.
Tea Léoni est fade, le film est moche.

J'ai oublié le principal, ça n'est absolument pas drôle, et même les mimiques typiques de Gervais ne sauvent pas le film...

J'avais préféré Ricky et ses personnages coincés/décallés/pince sans rire dans Night at the Museum, Stardust ou For Your Consideration... De courtes apparitions qui réveillaient l'ensemble.

Le premier film américain en premier rôle de Gervais se révèle un vrai ratage, tout comme Steve Coogan qui s'est bien cassé les dents avec son Hamlet 2...

Bref.

keost a écrit:

Un film complètement insignifiant.
Gervais ne me semblait pas très a l'aise dans la peau de ce personnage mal écrit, dont l'ouverture aux autres parait totalement fausse et qui ne développe aucune alchimie particulière avec son Side Kick Fantomatique interprété par Kinnear.
La réalisation est platounette et tente une ou deux fois de dynamiser l'ensemble (a grand coup d'FX cheap) sans grand succès.
Tea Léoni est fade, le film est moche.

J'ai oublié le principal, ça n'est absolument pas drôle, et même les mimiques typiques de Gervais ne sauvent pas le film...

J'avais préféré Ricky et ses personnages coincés/décallés/pince sans rire dans Night at the Museum, Stardust ou For Your Consideration... De courtes apparitions qui réveillaient l'ensemble.

Le premier film américain en premier rôle de Gervais se révèle un vrai ratage, tout comme Steve Coogan qui s'est bien cassé les dents avec son Hamlet 2...

Bref.

Après cette allocution des Cahiers du Cinéma, je n'aurai que ces quelques mots...

Oui euh mais bon eh ben enfin voilà quoi...

Ricky Gervais est un bon prozac, point final.

Pour de la bonne culture pure et dure, je conseille celui-ci :

Spoiler:

battlestar a écrit:

Spoiler:

Oui, mais sur le DVD, ils ont enlevé le passage dans lequel Jim se fait voler ses courses par une mamie, et qu'il crie comme un dératé "petite vieille petites vieilles".

ça vaut plus l'coup...

keost a écrit:

[
Oui, mais sur le DVD, ils ont enlevé le passage dans lequel Jim se fait voler ses courses par une mamie, et qu'il crie comme un dératé "petite vieille petites vieilles".

ça vaut plus l'coup...

Tant qu'il y a le petit aveugle à la perruche, je prends.

battlestar a écrit:

Tant qu'il y a le petit aveugle à la perruche, je prends.

Elle est belle pistache.

Cadeau de post-st Patrick



Pistache veut des graines?

keost a écrit:

Elle est belle pistache.
Pistache veut des graines?

Je rebaptiserai bien un ami Pistache.
J'aimerai volontiers lui recoller la tête (et les idées) avec du scotch grossier.

Pour chaque soupir qui précède un repas de famille, un coup de Festen de Thomas Vinterberg.

battlestar a écrit:

Pour chaque soupir qui précède un repas de famille, un coup de Festen de Thomas Vinterberg.

Pour un peu de changement, et pour les retrouvailles hivernales, tu pourras toujours te pencher sur :



Sinon, hier soir :



New York : Check!
La nuit : Check!
De la bonne musique indé : Check!
Michael Cera : Check!

Sinon le film est très mauvais. Les personnages sont tous antipathiques et se permettent des comportements incompréhensibles. On évite le cliché de caractère, mais le fil narratif se déroule sans surprise (ce qui n'est pas forcément dérangeant dans la plupart des romcom) avec de gros problèmes de rythme. Michael Cera a une tête de hiboux quand il siffle, c'est drôle. Mais sinon, il a un champ d'action beaucoup trop limité. Mauvaise impression de voir le même personnage naif, gauche et attendrissant de arrested development, Super Grave, etc... on a le mal a l'imaginer Bassiste dans un groupe punk qui sort avec un petite bombe et qui se fait courtiser par une autre...

Cera en Jean Slim. Je dis Stop.

keost a écrit:

Cera en Jean Slim. Je dis Stop.

T'as raison.
Tout le monde le préfère en short jaune lycra, ça va de soi.



Pour rester dans une thématique New York, je pense à Raphael Nadjari et son Apartment #5C



Et on ne s'excite pas.
Non, Tinkerbell n'est pas le toutou de Paris Hilton dans le rôle titre.
Juste le nom de l'actrice principale.

battlestar a écrit:

On le préfère évidemment comme ça :

keost a écrit:

On le préfère évidemment comme ça :

Aucune idée.
Jamais vu Supergrave et je me demande si un jour d'ailleurs...

battlestar a écrit:

Aucune idée.
Jamais vu Supergrave et je me demande si un jour d'ailleurs...

Tu passes clairement a coté de quelque chose.

Voilà ce que j'en disais il y a quelques temps :

Citation :

Une énorme surprise pour ma part. Je ne m'attendais pas a aimer autant le film! J'avais trouvé Knocked Up assez satisfaisant, mais le film peinait a me présenter des personnages attachants et leurs considérations me passaient au dessus de la tête. Plus ou moins convaincu donc, pas assez pour me laisser tenter a l'époque, par ce Superbad alors au cinéma. Le film avait tout l'air de se présenter comme un American Pie encore plus régressif. Mais voila, c'était sans compter une équipe de production et une finesse d'écriture hors du commun, qui trouve avec ce film son point culminant. On retrouve dans la présentation des personnages un gout très Old School, presque John Hughien, plein de tendresse et de finesse pour ces personnages socialement décalés. Ses Geeks, ses freaks dont nous parlait déjà Apatow dans sa série TV. Tous les gags marchent, a différents niveaux, parfois très gras et premier degrés, mais souvent en sous couche on sent l'intrigue parallèle ou plutôt le fond du problème (ces deux amis, qui vont devoir se quitter, affronter le reste, les autres, seul... devoir grandir)se développer avec une maitrise de caractère et des sentiments peu vus dans ce genre de comédie. On s'étonne de se retrouver, par certains cotés, dans ses personnages beaucoup plus que dans n'importe quel Teen Movie, et c'est souvent avec nostalgie qu'on se prend a terminer la lecture d'une scène.
Les acteurs sont tous absolument gigantesque, en premier lieu le tandem (qui jouit également d'une alchimie absolument parfaite) Jonah Hill / Michael Cera (deux gars dont je vais m'acharner a partir de maintenant a suivre les carrières), et les seconds roles (Mintz-Plasse, Hader, Rogen...) qui savent défendre des personnages tous plus ou moins écrits, avec un réel plaisir.

La comédie le plus drôle, la mieux écrite, et la plus touchante depuis... des lustres...

- Moi, Cahiers du Cinéma #453 Février 2008

keost a écrit:

Tu passes clairement a coté de quelque chose.

Oui je sais.
Je m'attends, à tout moment, à être écartelée sur la place publique comme le fut Ravaillac...

Tu m'aurais dit Napoleon Dynamite



et encore...

battlestar a écrit:

Tu m'aurais dit Napoleon Dynamite



et encore...

Beaucoup de mal avec l'humour a plusieurs niveaux de Jared Hess. Plein de bonnes idées refroidies par un décalage constant. J'avais pas vraiment accroché à Napoleon Dynamite (faut dire qu'on me l'avait vendu comme un nouveau Rushmore -intouchable Rushmore-) et son film suivant Nacho Libre, a confirmé mon détachement...

Sinon, en ce moment, je pense beaucoup au cinéma d'Alain Guiraudie, dont j'aime énormément les moyens métrages (Du Soleil pour les gueux, Ce vieux rêve qui bouge) ou court métrage (Tout droit jusqu'au matin). Réussir a imprimer des situations cartoonesques et une poésie toute mélancolique et pleine de détachement (à la Kusturica) dans un paysage du Sud Ouest américanisé, je trouve ça fascinant...
J'avoue quelques réserves concernant le seul long métrage que j'ai vu de lui (Pas de repos pour les braves), mais ça reste quand même assez particulier dans le paysage cinématographique Français contemporain.
Je peux par contre me passer sa bande annonce en boucle, toujours avec autant de plaisir...c'est plein de bons mots :



- Il a quand même pas disjoncté a ce point. Pas à cause d'un rêve!
- Personnellement, je sais pas à cause de quoi on disjoncte...
- Moi non plus remarque...

keost a écrit:

J'avais pas vraiment accroché à Napoleon Dynamite (faut dire qu'on me l'avait vendu comme un nouveau Rushmore -intouchable Rushmore-)

Faut arrêter de lire les critiques de Première.

battlestar a écrit:

keost a écrit:

J'avais pas vraiment accroché à Napoleon Dynamite (faut dire qu'on me l'avait vendu comme un nouveau Rushmore -intouchable Rushmore-)

Faut arrêter de lire les critiques de Première.

Max Fischer: The truth is, neither one of us has the slightest idea where this relationship is going. We can't predict the future.
Rosemary Cross: We don't have a relationship.
Max Fischer: But we're friends.
Rosemary Cross: Yes, and that's all we're *going* to be. Well, yes...
Max Fischer: That's all I meant by "relationship." You want me to grab a dictionary?

keost a écrit:

Max Fischer: The truth is, neither one of us has the slightest idea where this relationship is going. We can't predict the future.
Rosemary Cross: We don't have a relationship.
Max Fischer: But we're friends.
Rosemary Cross: Yes, and that's all we're *going* to be. Well, yes...
Max Fischer: That's all I meant by "relationship." You want me to grab a dictionary?

Mon dieu.
Rain Man est de retour.



Et cette fois-ci, il est capable de régurgiter mot pour mot le discours de Nadine Morano...

battlestar a écrit:

Et cette fois-ci, il est capable de régurgiter mot pour mot le discours de Nadine Morano...

Eric Nemmour et Eric Zaulleau ont encore bien égratignés hier soir.

keost a écrit:

battlestar a écrit:

Et cette fois-ci, il est capable de régurgiter mot pour mot le discours de Nadine Morano...

Eric Nemmour et Eric Zaulleau ont encore bien égratignés hier soir.

" Vous vous dîtes catholique mais en réalité vous êtes protestante "

Sur ce, j'ai envie d'afficher celui-ci :

battlestar a écrit:

" Vous vous dîtes catholique mais en réalité vous êtes protestante "

Zemmour qui prêche la bonne parole et remet les gens sur le droit chemin du protestantisme. Il est des nôtres.


Daniel Jour-501 vote Zemmour.

Les Soeurs Madeleine votent Naulleau, " l'éditeur fictif ".



" Achetez, achetez mes publications, soyez chics bande d'incultes "

Dans le cadre de la thématique irlandaise, j'ai pensé à celui-ci, d'une part à cause du nom du réalisateur Steve McQueen (homonyme), ensuite pour l'acteur qu'il y révèle Michael Fassbender.



(quelques clins d'oeil à In The Name Of The Father)